Les archives publiques détiennent trois types de documents de valeur inégale concernant l’histoire de la Grande Guerre :
- Les Journaux des Marches et Opérations (J.M.O.) sont, en principe, des documents rédigés au jour le jour et « sur le tas » (en général lors d’une relève suivie d’un temps de repos).
- les Historiques : rédigés plus tard (et parfois longtemps après les faits) par des associations d’anciens, ou d’anciens chefs de corps ou officiers du régiment, ils ne retiennent que les faits principaux, souvent classés par théâtres d’opération.
- les témoignages : écrits personnels parfois rédigés au déclin de la vie de l’auteur, ils sont ce que sont les choses humaines : partiels (ils expriment ce que l’auteur a vu ou croit avoir vu) et partiaux (ils expriment ce que l’auteur, surtout si il a occupé un poste élevé, veut que l’on sache de lui).
Les documents les plus fiables sont certainement les J.M.O., bien que certains historiens mettent en doute, ponctuellement, leur valeur.
Les Historiques et les témoignages sont des compléments utiles et, parfois, irremplaçables, en cas de perte ou d’interruption du J.M.O.
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